Expression culturelle
De par leur présence dans les blogs, cinéma et manga semblent dominer les pratiques culturelles des ados. Mais ces deux domaines sont loin d’être exclusifs. Et le voyage au hasard de blog en blog peut révéler quelques surprises, même s’il faut être relativement patient ! Il n’empêche, si la culture au sens classique du terme n’est pas absente de la vie des ados, on en trouve l’expression dans leurs blogs. Et le regard qu’ils peuvent porter sur ce qui fait plutôt partie de la culture des adultes ne manque pas d’intérêt.
En ce moment, et jusqu'au 17 juillet, se tient au musée du Luxembourg une exposition dédiée a Matisse, regroupant quelques unes de ses oeuvres les plus connues ( pas la ronde, malheureusement) et une petite partie de sa correspondance avec son ami et artiste André Rouveyre.
Cette exposition est agréable et instructive, quoiqu'un peu courte, et donc un peu chère pour le peu d'oeuvres présentes. Vous pouvez par contre achetez à la fin de la visite, un des très nombreux livres ou magazines sur Matisse et l'expo.
Je vous conseile tout de même d'y allez, ne serait-ce que pour voir le très beau tableau nommé "la perruche et la sirène", tableau plein de couleur et sûrement l'un de mes préférer
Gloire à la grande Marilyn!
Je ne peux comencer ma rubrique" films" qu'en sitant la dinvine Marylin Monroe, et par consequent, l'un de mes films préferer: Some like it hot.
L'histoire de deux musiciens (TonyCurtis, Jack Lemmon) devant se travestir en femmes pour éviter la mafia de Chicago, dans les années 30.
Ils s'engagent alors dans une troupe de musiciennes (excusivement féminine), où ils rencontrent la ravissante Sugar (Marilyn Monroe) Ce film est une comédie très drôle, de Billy Wilder, que je recommande vivement en cas de petits moments de déprime!
Voila un super manga que Chloe et Elodie m'on offert a mon anniversaire!C'est trop bien!L'humour est present partout et le sujet ne pouvait pas plus m'emballer(C'est l'histoire de jeunes qui jouent a des MMORPG)!Super!
De la féérie à 3000km/h du bon rêve en guimauve, effusion ludique et technicolor de cet opus maîtrisé qui nous fait réellement voyager dans l'écriture de Dahl façon Burton éducloré, l'image est léchée à l'excès, les portraits d'enfants acides et sans conssession, on sort comblé de ces artifices efficaces même si on pourrait regretter si peu de noirceur.
...Chewing-gum is really gross,
Chewing-gum i hate the most.
L'ESTHETIC-DICTATURE
© 2005 Morticia13. All Rights Reserved©
L'esthétique dictature
Fait de nous des bodysculptures
Des corps aseptisés
Dans décors édulcorés
On substitue les repas
On met nos faims aux abois
Moindre calorie comptée
Composition autopsiée
Pyroxydés
Lyposucés
Body physical Re-formé
Bronzé épilé Maquillé
Jusqu'à la pointe des pieds
Overlifté
Jusqu'aux regrets
Aux antipodes de Mère Nature
C'est l'esthétic-Dictature
Hors d'elle point de salut
Pour nos corps à nu
Figure de mode
Sur papier glacé
Mode du code
De beauté imposé
Fille ou garçon même punition
Esthétic'Aliénation
Jusqu'à l'aberration
***********************
Un petit coup de gueule contre toutes ces images de femmes pseudo-parfaites et autres mannequins "brindille" qu'on nous imposent comme un modèle de beauté!
La vraie beauté est ailleurs et chacun a la sienne!
Los Olvidados Luis Bunuel
Synopsis
El Jaibo, jeune Mexicain laissé à lui-même, s'évade d'un centre de redressement. Il prend la tête d'une bande de jeunes délinquants dans les quartiers pauvres de Mexico.
Mon avis :
Un film réalisé au moment de l'exil du cinéaste au Mexique. Le discours en voix off qui ouvre le film indique clairement les visées de Luis Bunuel : « les grandes villes modernes cachent derrière leurs imposants édifices des foyers de misère abritant des enfants mal nourris, sans hygiène, sans école, pépinières de futurs délinquants. La société essaie de guérir cette plaie sociale, mais le résultat de ses efforts est très limité. Ce n'est que dans un proche avenir que les droits de l'enfant et de l'adolescent pourront être revendiqués pour que ceux-ci soient utiles à la société. Mexico, grande ville moderne, ne fait pas exception à cette règle universelle. C'est pour cela que ce film s'inspire de faits réels. Il n'est pas optimiste et laisse la solution du problème aux forces progressistes de la société. »
Le tableau dépeint est sans concession et très réaliste. Dans la manière, on pense au « Voleur de bicyclette » (superbe point de vue sur le blog de Bastien, p53) de Vittorio De Sica et la grande partie du film se réalise dans cet ultra-réalisme. Mais le cinéaste n'oublie pas sa passion pour le surréalisme en intégrant une magnifique séquence cauchemardesque et psychanalytique. C'est ce qui m'a d'ailleurs le plus séduit dans cette manœuvre artistique, comme un lien entre le réalisme et la poésie, réussissant en cela à s'évader de l'approche documentaire, à se soustraire d'un discours misérabiliste. Une main tendue vers ceux que la société avait oubliés oui, mais avec la manière artistique. C'est à mon avis pour cette raison et ces deux choix juxtaposés que le film reste aujourd'hui dans l'Histoire du septième art.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
